Thriller historico-politique à cheval sur deux époques, « L’Affaire Rachel Singer » (« The Dept » en v.o.) est un de ces rares films où tout fonctionne : la bande-annonce est accrocheuse, le scénario est stimulant et divertissant, la réalisation est inspirée et les acteurs se sont passé le mot pour élever leur jeu d’un cran.
1965, Rachel Singer, jeune juive de 25 ans, membre d’un trio du Mossad israélien dont la mission est de retrouver le chirurgien boucher du camp nazi de Birkenau afin qu’il soit jugé. 1997, Rachel Singer, 57 ans, mère d’une jeune auteure ayant publié un livre sur l’histoire incroyable de sa mère, de celui qui deviendra son père et de leur acolyte. Entre les deux, un remake drôlement efficace du film israélien La Dette d'Assaf Bernstein, sorti en 2007.
Possédant la faculté de nous tenir en haleine et de nous surprendre à chaque détour, le film réalisé par Joel Madden joue avec les époques et la perception qu’on bien voulu donner les trois héros israéliens à leur histoire. Relevant le pari de ne pas tout nous révéler, sans pour autant nous exaspérer de confusion, le film de Madden passe en un clin d’œil grâce à la quantité de revirements brillants qui nous sont proposés. Reposant sur un brillant scénario, L’Affaire Rachel Singer profite également du réalisme et de la vitalité que lui confèrent le rythme du montage, la musique, les effets sonores, ainsi que le choix des couleurs pour les deux époques.
Littéralement portée par le travail des acteurs Marton Csokas et Jessica Chastain (la délicieuse actrice ayant interprété le rôle de la mère dans The Three of Life), la première époque du film nous permet également d’assister au travail d’un Sam Worthington plus vrai et plus crédible qu’à l’habitude (Terminator Salvation, Avatar, Clash of the Titans), même s’il ne supporte pas la comparaison avec ses deux talentueux collègues. Quand à la deuxième époque de Rachel Singer, qui d’autre que l'actrice Helen Mirren pour nous en mettre plein la vue ? Sa seule présence permet au film d’action de hausser sa crédibilité d’un cran.
En plus d'être un thriller mené de mains de maître, L'Affaire Rachel Singer met en relief un pan troublant de notre histoire avec juste assez d'images et de phrases percutantes pour nous toucher, sans être obligé de tout nous montrer.
Bref, après quelque 115 minutes, le générique défile à l’écran, notre cœur reprend un rythme normal et nous sortons du cinéma avec l’impression que L’Affaire Rachel Singer valait amplement le prix (exorbitant) de l’entrée.
Par Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin.
1965, Rachel Singer, jeune juive de 25 ans, membre d’un trio du Mossad israélien dont la mission est de retrouver le chirurgien boucher du camp nazi de Birkenau afin qu’il soit jugé. 1997, Rachel Singer, 57 ans, mère d’une jeune auteure ayant publié un livre sur l’histoire incroyable de sa mère, de celui qui deviendra son père et de leur acolyte. Entre les deux, un remake drôlement efficace du film israélien La Dette d'Assaf Bernstein, sorti en 2007.
Possédant la faculté de nous tenir en haleine et de nous surprendre à chaque détour, le film réalisé par Joel Madden joue avec les époques et la perception qu’on bien voulu donner les trois héros israéliens à leur histoire. Relevant le pari de ne pas tout nous révéler, sans pour autant nous exaspérer de confusion, le film de Madden passe en un clin d’œil grâce à la quantité de revirements brillants qui nous sont proposés. Reposant sur un brillant scénario, L’Affaire Rachel Singer profite également du réalisme et de la vitalité que lui confèrent le rythme du montage, la musique, les effets sonores, ainsi que le choix des couleurs pour les deux époques.
Littéralement portée par le travail des acteurs Marton Csokas et Jessica Chastain (la délicieuse actrice ayant interprété le rôle de la mère dans The Three of Life), la première époque du film nous permet également d’assister au travail d’un Sam Worthington plus vrai et plus crédible qu’à l’habitude (Terminator Salvation, Avatar, Clash of the Titans), même s’il ne supporte pas la comparaison avec ses deux talentueux collègues. Quand à la deuxième époque de Rachel Singer, qui d’autre que l'actrice Helen Mirren pour nous en mettre plein la vue ? Sa seule présence permet au film d’action de hausser sa crédibilité d’un cran.
En plus d'être un thriller mené de mains de maître, L'Affaire Rachel Singer met en relief un pan troublant de notre histoire avec juste assez d'images et de phrases percutantes pour nous toucher, sans être obligé de tout nous montrer.
Bref, après quelque 115 minutes, le générique défile à l’écran, notre cœur reprend un rythme normal et nous sortons du cinéma avec l’impression que L’Affaire Rachel Singer valait amplement le prix (exorbitant) de l’entrée.
Par Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin.
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