Lundi 29 août 2011, les acteurs Édith Cochrane, Fédéric Barbusci, Antoine Vézina, Guillaume C. Lemée et Anaïs Favron se sont emparés du décor de la pièce L’Enclos de l’éléphant, à l’Espace Libre, et en ont fait leur terrain de jeu pour une séance de théâtre spontané. Outil de travail franchement formateur pour les artistes, le résultat n'a pourtant pas toujours été positif pour les spectateurs.
D’entrée de jeu, les spectateurs sont assis dans les mêmes chaises cloisonnées que dans l’Enclos de l’Éléphant, mais là s’arrêtent les comparaisons entre le projet du quintette et la mise en scène de Sylvain Bélanger.
Qu’on se le dise, l’idée de CINPLASS peut être franchement agréable à voir aller. Être témoin du travail d’un groupe d’acteurs qui se donne quelques thèmes de travail, un semblant de fil conducteur et certaines limites offre la chance à plusieurs spectateurs d’assister à des moments uniques qui ne repasseront jamais. Un peu à l’image de la Ligue Nationale d’Improvisation, une telle soirée peut nous ravir par le rire, la surprise, le divertissement, l’émotion, la réflexion et bien plus encore. Encore mieux, lorsqu’il est question d’improvisation théâtrale, le besoin de « puncher » ou de performer est largement diminué. De là toute la beauté de voir des acteurs « écrire » une histoire, entreprendre un dialogue ou créer une multitude de scénettes sans grandes contraintes.
Ce soir, les cinq acteurs ont entre autres navigué autour des concepts de la communication, des émetteurs-récepteurs, du poids du sujet, de l’impact de la technologie dans notre quotidien ou de l’envie d’avoir de l’attention et d’occuper l’espace. Le concept général est pertinent et plusieurs bonnes idées ont été captées au vol. Malheureusement, même si tout ne doit pas toujours être digne d’intérêt lorsqu’on assiste à de l’improvisation, la moyenne de ce soir n’était pas assez élevée.
Le 14 novembre, le 5 décembre, le 16 janvier, le 27 février et le 7 mai prochain, Antoine, Édith, Anaïs, Guillaume et Frédéric reprendront leur merveilleuse idée dans une toute nouvelle direction. Certaines de ces soirées risquent d’être merveilleuses. Pourtant, aujourd’hui, la soirée donnait l’impression qu’elle était plus utile au travail et au développement des acteurs qu’au plaisir des spectateurs.
Espace Libre
D’entrée de jeu, les spectateurs sont assis dans les mêmes chaises cloisonnées que dans l’Enclos de l’Éléphant, mais là s’arrêtent les comparaisons entre le projet du quintette et la mise en scène de Sylvain Bélanger.
Qu’on se le dise, l’idée de CINPLASS peut être franchement agréable à voir aller. Être témoin du travail d’un groupe d’acteurs qui se donne quelques thèmes de travail, un semblant de fil conducteur et certaines limites offre la chance à plusieurs spectateurs d’assister à des moments uniques qui ne repasseront jamais. Un peu à l’image de la Ligue Nationale d’Improvisation, une telle soirée peut nous ravir par le rire, la surprise, le divertissement, l’émotion, la réflexion et bien plus encore. Encore mieux, lorsqu’il est question d’improvisation théâtrale, le besoin de « puncher » ou de performer est largement diminué. De là toute la beauté de voir des acteurs « écrire » une histoire, entreprendre un dialogue ou créer une multitude de scénettes sans grandes contraintes.
Ce soir, les cinq acteurs ont entre autres navigué autour des concepts de la communication, des émetteurs-récepteurs, du poids du sujet, de l’impact de la technologie dans notre quotidien ou de l’envie d’avoir de l’attention et d’occuper l’espace. Le concept général est pertinent et plusieurs bonnes idées ont été captées au vol. Malheureusement, même si tout ne doit pas toujours être digne d’intérêt lorsqu’on assiste à de l’improvisation, la moyenne de ce soir n’était pas assez élevée.
Le 14 novembre, le 5 décembre, le 16 janvier, le 27 février et le 7 mai prochain, Antoine, Édith, Anaïs, Guillaume et Frédéric reprendront leur merveilleuse idée dans une toute nouvelle direction. Certaines de ces soirées risquent d’être merveilleuses. Pourtant, aujourd’hui, la soirée donnait l’impression qu’elle était plus utile au travail et au développement des acteurs qu’au plaisir des spectateurs.
Espace Libre
Par Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin
Je ne fouille pas assez le web alors je réagis avec plusieurs années de retard à ce commentaire. Je suis bien d'accord avec votre critique et je vous remercie pour les fleurs.
RépondreSupprimerEn effet, certains moments cinplassiens, aussi imprévisibles puissent-ils être, peuvent bien sûr s'enliser pour de multiples raisons et devenir moins intéressants pour les spectateurs. Ça a été le cas pour cette soirée-là.
Il faut toutefois garder en tête que le projet 'Cinplass dans le décor de...' (qui a quand même été dans la programmation de l'Espace Libre pendant plusieurs années)n'est pas exactement comme le show original de Cinplass où tout peut arriver. La raison est la suivante: contrairement au show original 'dans le décor de...' propose un élément fixe: la scénographie.
Or, en improvisation pure, la scénographie est mimée, voire suggérée, "vécue" et transmise par le biais de la diégèse (dans les dialogues, les actions ou autre) à l'intérieur d'une boite relativement carrée et relativement noire. Le fait d'être parmi ces cubicules individuels de l'Enclos de l'éléphant nous forçait à une ligne de jeu de laquelle nous avons peut-être eu de la difficulté à nous dégager: une sorte d'engrenage infernal qui nous handicapait.
Comme quoi le pari que l'on a fait en 'squattant' les décors d'autres productions n'a pas toujours été heureux.
Merci infiniment d'avoir pris le temps de couvrir cet événement.
Guillaume C. Lemée
Cinplass