L’École des Films est un petit bouquin de 200 pages que j’ai aperçu en inclinant mes 6 pieds 4 pouces vers une petite étagère d’un grand magasin. En prenant le roman dans mes mains, j’ai d’abord cru avoir à faire à un livre qui énumérait les films qu’il me fallait voir avant de mourir. Quelques heures de lecture plus tard, je peux maintenant dire sans me tromper que cette brève histoire risque de ravir tous les amateurs de cinéma, mais qu’elle est surtout faite pour charmer ceux qui ont un faible pour les histoires débordantes d’humanité.
Écrite par David Gilmour, critique de cinéma et auteur canadien-anglais à qui l’ont doit « Une nuit rêvée pour aller en Chine », l’histoire de l’École des Films est bien simple : voyant le désintérêt viscéral de son jeune adolescent pour la vie académique, un père offre à celui-ci la possibilité de quitter l’école, à la seule condition qu’il accepte de regarder environ 3 films par semaine avec son père.
Bien entendu, un roman traitant de cinéma écrit par un ancien critique, c’est captivant du début à la fin. Pendant les trois ans que dure le pacte entre le père et l’adolescent, à peu près tous les genres sont regardés : les films d’écriture, les films marquant les débuts de certains grands réalisateurs, les films rendus intéressants par la seule performance d’un acteur, les films qu’on a honte d’aimer, des films issus des années 40 aux années 90, etc. Non seulement cette « énumération » de bijoux cinématographiques nous apprend-elle une quantité faramineuse d’informations sur des noms et des œuvres dont on entend parler dès qu’on se passionne un peu pour le 7e Art, mais elle nous permet également de découvrir des dizaines de films obscurs qui méritent clairement le détour.
Au-delà de l’aspect cinéma de l’École des films, l’autofiction de David Gilmour nous invite à observer une relation père-fils hors du commun. Trois années qui ne repasseront plus jamais dans leur vie, trois années qui les marqueront tous deux bien plus qu’ils ne pourraient l’imaginer. L’écoute d’un père envers son fils, les conseils qu’il apprend à donner sans faire la morale, sans aller trop loin, sans briser le lien ténu de confiance qu’il a réussi à maintenir avec son adolescent. Ce regard d’un père qui revisite ses propres expériences pour aider son fils à survivre aux histoires de cœur, à avancer, à se trouver, à grandir.
À l’image des deux personnages principaux du roman, l’écriture de David Gilmour est simple, sensible, directe, vraie, profondément humaine et elle profite des nombreuses références visuelles de cet amoureux du cinéma pour nous faire goûter à plusieurs images évocatrices à souhait.
Un petit charme que cette histoire.
(Éditions LEMÉAC)
Par Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin.
Écrite par David Gilmour, critique de cinéma et auteur canadien-anglais à qui l’ont doit « Une nuit rêvée pour aller en Chine », l’histoire de l’École des Films est bien simple : voyant le désintérêt viscéral de son jeune adolescent pour la vie académique, un père offre à celui-ci la possibilité de quitter l’école, à la seule condition qu’il accepte de regarder environ 3 films par semaine avec son père.
Bien entendu, un roman traitant de cinéma écrit par un ancien critique, c’est captivant du début à la fin. Pendant les trois ans que dure le pacte entre le père et l’adolescent, à peu près tous les genres sont regardés : les films d’écriture, les films marquant les débuts de certains grands réalisateurs, les films rendus intéressants par la seule performance d’un acteur, les films qu’on a honte d’aimer, des films issus des années 40 aux années 90, etc. Non seulement cette « énumération » de bijoux cinématographiques nous apprend-elle une quantité faramineuse d’informations sur des noms et des œuvres dont on entend parler dès qu’on se passionne un peu pour le 7e Art, mais elle nous permet également de découvrir des dizaines de films obscurs qui méritent clairement le détour.
Au-delà de l’aspect cinéma de l’École des films, l’autofiction de David Gilmour nous invite à observer une relation père-fils hors du commun. Trois années qui ne repasseront plus jamais dans leur vie, trois années qui les marqueront tous deux bien plus qu’ils ne pourraient l’imaginer. L’écoute d’un père envers son fils, les conseils qu’il apprend à donner sans faire la morale, sans aller trop loin, sans briser le lien ténu de confiance qu’il a réussi à maintenir avec son adolescent. Ce regard d’un père qui revisite ses propres expériences pour aider son fils à survivre aux histoires de cœur, à avancer, à se trouver, à grandir.
À l’image des deux personnages principaux du roman, l’écriture de David Gilmour est simple, sensible, directe, vraie, profondément humaine et elle profite des nombreuses références visuelles de cet amoureux du cinéma pour nous faire goûter à plusieurs images évocatrices à souhait.
Un petit charme que cette histoire.
(Éditions LEMÉAC)
Par Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin.
C'est en effet un livre magnifique. Une amie et moi avons réalisé une entrevue téléphonique avec David Gilmour un peu plus tôt cette année, dans le cadre de notre émission de radio sur le cinéma à l'UQÀM. Ses propos sont inspirants et c'est fascinant je trouve, de voir à quel point cette histoire, qui aurait pu être banale, les a transformés tous les deux.
RépondreSupprimerMonsieur Gilmour nous a même dit qu'une journée, son éditeur le pressait un peu de trouver une nouvelle idée de roman et que c'est son fils, Jesse, qui lui a suggéré d'écrire leur histoire.
Intéressant ! N'hésitez pas à copier le lien de votre entrevue archivée dans la section commentaire. Ce serait un compliment très pertinent à ce que j'ai écrit.
RépondreSupprimerC'est l'émission du 8 avril 2011 http://www.choq.fm/archives-generique-18052-0.html#archives et l'entrevue et ça commence vers 25 minutes.
RépondreSupprimer