Il y a d’abord eu Escalader l’ivresse, il y a 3 ans, La Garde, à l’automne dernier, une flopée de prix dans l’univers de la musique et des collaborations avec Bran Van 3000, Catherine Major, la trame sonore des films Tromper le Silence et Le Baiser du Barbu entre les deux. Puis, vendredi le 10 juin en soirée, il y a eu ce spectacle aux Francofolies de Montréal qui est venu confirmer tout ce qu'on pouvait penser de lui. Si les albums séduisent et impressionnent, et que le reste du pedigree de l’artiste a de quoi faire brûler d’envie n’importe qui, un seul clin d’œil à Alexandre Désilets en spectacle suffit pour comprendre que le public québécois assiste littéralement à l’émergence d’un grand artiste.
Le mot « passionné » est assurément trop léger pour décrire l’impression que laisse l’auteur-compositeur-interprète, Alexandre Désilets, sacré grand gagnant du Festival de la chanson de Granby en 2006. Alexandre Désilets est habité, profondément investi dans ce qu’il fait et littéralement dévoué à sa musique. En écoutant la mélancolie atmosphérique de son premier opus, Escalader l’ivresse, certains s’en trouveront pour dire que l’artiste est tourmenté. Effectivement, quiconque aimant la grisaille réconfortante d’une journée de pluie, ou la solitude planante d’une fin de soirée où le reste du monde semble avoir disparu, devrait se laisser envoûter par l’œuvre de Désilets. Que sa musique soit la trame sonore de votre appartement de Montréal ou qu’elle accompagne vos oreilles sur le bord de la mer, sur une route de campagne ou dans les rues du centre-ville de Londres un jour de pluie – moment mémorable de ma dernière année – l’univers d’Alexandre Désilets laisse sa marque.
De son côté, La Garde nous transporte dans quelque chose de groovy, de rythmé et de musicalement plus entraînant que l’album Escalader l’ivresse, permettant ainsi à l’artiste de rejoindre un plus grand public grâce à des mélodies plus accrocheuses. Peu importe que vous soyez davantage interpellés par un genre ou par l’autre – ou que vous craquiez pour les deux – plusieurs éléments ne changent pas avec Alexandre Désilets. D’abord, une force poétique indéniable, évitant les clichés, préférant la simplicité à l’inaccessible et provoquant dans nos oreilles une multitude d’images puissantes et évocatrices.
Le reste de sa constance artistique prend tout son sens lorsque le chanteur se produit en spectacle. Sa voix est claire, précise, puissante et délicate à la fois. Alexandre Désilets possède un registre vocal lui permettant de faire des allers-retours entre sa voix pleine et sa voix de tête (une voix plus aigüe) sans que rien n’y paraisse, ne perdant jamais sa justesse, son timbre unique et le bagage émotif qui l’accompagne. Que cette voix soit volontairement mise à l’avant-plan ou qu’elle se profile à travers une musique intensément plus présente, le chanteur possède une diction qui permet aux néophytes de son univers de goûter à ses paroles en toutes circonstances.
Mentionnons également l'implication physique du chanteur lorsqu’il se retrouve sur scène. Très gestuel, quasiment en transe avec l’univers tout entier, nous donnant l’impression qu’il redécouvre ses chansons avec extase au moment d’entendre les premières notes de chacune d’elles, Alexandre Désilets raconte avec son corps plusieurs des images exprimées par ses chansons, il saute, il danse, il connecte avec ses musiciens. Il est entièrement PRÉSENT sur scène.
Que ce soit en profitant des effets contagieux de sa présence sur scène, en voyant la foule l’ovationner chaleureusement à la toute fin de son spectacle ou en appréciant l’étendue de son talent sur disques depuis trois ans, on ne peut faire autrement que d’avoir un sentiment bien précis en le regardant : Alexandre Désilets est né pour de grandes choses, de grandes scènes et de grands succès.
Par Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin
Crédits photo : Valérie Patry
Le mot « passionné » est assurément trop léger pour décrire l’impression que laisse l’auteur-compositeur-interprète, Alexandre Désilets, sacré grand gagnant du Festival de la chanson de Granby en 2006. Alexandre Désilets est habité, profondément investi dans ce qu’il fait et littéralement dévoué à sa musique. En écoutant la mélancolie atmosphérique de son premier opus, Escalader l’ivresse, certains s’en trouveront pour dire que l’artiste est tourmenté. Effectivement, quiconque aimant la grisaille réconfortante d’une journée de pluie, ou la solitude planante d’une fin de soirée où le reste du monde semble avoir disparu, devrait se laisser envoûter par l’œuvre de Désilets. Que sa musique soit la trame sonore de votre appartement de Montréal ou qu’elle accompagne vos oreilles sur le bord de la mer, sur une route de campagne ou dans les rues du centre-ville de Londres un jour de pluie – moment mémorable de ma dernière année – l’univers d’Alexandre Désilets laisse sa marque.
De son côté, La Garde nous transporte dans quelque chose de groovy, de rythmé et de musicalement plus entraînant que l’album Escalader l’ivresse, permettant ainsi à l’artiste de rejoindre un plus grand public grâce à des mélodies plus accrocheuses. Peu importe que vous soyez davantage interpellés par un genre ou par l’autre – ou que vous craquiez pour les deux – plusieurs éléments ne changent pas avec Alexandre Désilets. D’abord, une force poétique indéniable, évitant les clichés, préférant la simplicité à l’inaccessible et provoquant dans nos oreilles une multitude d’images puissantes et évocatrices.
Le reste de sa constance artistique prend tout son sens lorsque le chanteur se produit en spectacle. Sa voix est claire, précise, puissante et délicate à la fois. Alexandre Désilets possède un registre vocal lui permettant de faire des allers-retours entre sa voix pleine et sa voix de tête (une voix plus aigüe) sans que rien n’y paraisse, ne perdant jamais sa justesse, son timbre unique et le bagage émotif qui l’accompagne. Que cette voix soit volontairement mise à l’avant-plan ou qu’elle se profile à travers une musique intensément plus présente, le chanteur possède une diction qui permet aux néophytes de son univers de goûter à ses paroles en toutes circonstances.
Mentionnons également l'implication physique du chanteur lorsqu’il se retrouve sur scène. Très gestuel, quasiment en transe avec l’univers tout entier, nous donnant l’impression qu’il redécouvre ses chansons avec extase au moment d’entendre les premières notes de chacune d’elles, Alexandre Désilets raconte avec son corps plusieurs des images exprimées par ses chansons, il saute, il danse, il connecte avec ses musiciens. Il est entièrement PRÉSENT sur scène.
Que ce soit en profitant des effets contagieux de sa présence sur scène, en voyant la foule l’ovationner chaleureusement à la toute fin de son spectacle ou en appréciant l’étendue de son talent sur disques depuis trois ans, on ne peut faire autrement que d’avoir un sentiment bien précis en le regardant : Alexandre Désilets est né pour de grandes choses, de grandes scènes et de grands succès.
Par Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin
Crédits photo : Valérie Patry
Lache pas mon grand tu es superbe et sur la bonne voie.Carmen et Yves Leclerc, St-Hyacinthe.Bravo!Bravo!Bravo!
RépondreSupprimerSuperbe article pour un superbe artiste!Vous avez mis en mots tout le ressenti que j'ai lorsque je le vois performer.Avez vous remarquez qu'Alexandre deviens lumineux lorsqu'il chante???Lorsque ce que vous faites vous métamorphose a ce point,c'est que vous êtes la ou vous devez être!B.leduc
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