Pendant les trois petits quarts d’heure que durent la production Still Standing You, présentée au Théâtre de la Chapelle jusqu’au 3 juin dans le cadre du FTA, Guilherme Garrido et Pieter Ampe redonnent leurs lettres de noblesse à l’Homme avec un grand H. Tour à tour performeurs, danseurs, lutteurs, acrobates, contorsionnistes, sadomasochistes et nudistes, les deux amis artistes s’amusent à pousser les limites du déséquilibre stable des relations humaines à leur paroxysme.
N’entre pas qui veut dans le monde intense, ludique et un peu trash des deux hommes. Pourtant, la foule présente en ce soir de première a majoritairement très bien accueilli les merveilleux extrêmes que nous ont présentés Garrido et Ampe. Si le courant passe aussi bien avec ces deux beaux fous, c’est probablement en raison du lien de confiance manifeste que partagent les deux hommes. Si on ne sentait pas ce genre de foi en l’Autre, comment alors abandonner son corps aux sévices corporels de son propre ami ? Comment oser soumettre la notion d’équilibre à la pire des mises en danger ?
Tout au long de Still Standing You, aucune demi-mesure ne semble émaner du duo. Batailles, coups et blessures, cris et poursuites, recherche des positions d’équilibre à deux les plus inattendues du corps humain, tout est possible avec eux. Les références à la nature primaire de l’homme passent régulièrement par une énergie animale tellement puissante qu’on en vient à découvrir l’aspect purement humain de la bestialité. On entend son cri, on voit son regard, on va jusqu’au bout de la recherche de Garrido et Ampe, et ce, en riant énormément, en se faisant surprendre et en n’ayant peine à croire qu’ils sont vraiment en train de faire ceci ou cela devant nous.
Il serait fort maladroit de gâcher toutes les trouvailles du duo en les énumérant les unes après les autres, mais sachez que les deux hommes méritent 1000 fois les applaudissements soutenus que les spectateurs leur ont servis à la fin de la représentation. Leur absolue communion dans la violence, leur écoute dans la connerie, leur investissement total dans l’originalité et la mise en forme du propos font de Still Standing You un des incontournables du festival.
N’entre pas qui veut dans le monde intense, ludique et un peu trash des deux hommes. Pourtant, la foule présente en ce soir de première a majoritairement très bien accueilli les merveilleux extrêmes que nous ont présentés Garrido et Ampe. Si le courant passe aussi bien avec ces deux beaux fous, c’est probablement en raison du lien de confiance manifeste que partagent les deux hommes. Si on ne sentait pas ce genre de foi en l’Autre, comment alors abandonner son corps aux sévices corporels de son propre ami ? Comment oser soumettre la notion d’équilibre à la pire des mises en danger ?
Tout au long de Still Standing You, aucune demi-mesure ne semble émaner du duo. Batailles, coups et blessures, cris et poursuites, recherche des positions d’équilibre à deux les plus inattendues du corps humain, tout est possible avec eux. Les références à la nature primaire de l’homme passent régulièrement par une énergie animale tellement puissante qu’on en vient à découvrir l’aspect purement humain de la bestialité. On entend son cri, on voit son regard, on va jusqu’au bout de la recherche de Garrido et Ampe, et ce, en riant énormément, en se faisant surprendre et en n’ayant peine à croire qu’ils sont vraiment en train de faire ceci ou cela devant nous.
Il serait fort maladroit de gâcher toutes les trouvailles du duo en les énumérant les unes après les autres, mais sachez que les deux hommes méritent 1000 fois les applaudissements soutenus que les spectateurs leur ont servis à la fin de la représentation. Leur absolue communion dans la violence, leur écoute dans la connerie, leur investissement total dans l’originalité et la mise en forme du propos font de Still Standing You un des incontournables du festival.
Par Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin
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