Porté par la convoitée Palme d’Or du Festival de Cannes et profitant de la réputation fort enviable du réalisateur et scénariste Terrence Malick, The Tree of Life (L’Arbre de la Vie en v.f.) est un de ces rares films à pouvoir réunir l’infiniment petit et l’infiniment grand pour nous chavirer le coeur, le corps et l’esprit.
Fable philosophique sur le sens de la vie, sur la famille et sur les valeurs fondamentales de l’être humain, le cinquième film réalisé par Terrence Malick depuis 1973 est une œuvre qui profite ou qui subit les effets de ses exercices de style. En plus de nous plonger dans le quotidien d’une famille américaine de classe moyenne des années 50, The Tree of Life s’attarde à ce qu’il y a au-delà, à ce Dieu, cette lumière, cette puissance intangible et fragile, cette source de vie qui s’exprime dans tous les éléments de l’Homme et de la nature. Terrence Malick opte pour une contemplation très appuyée d'images sur le vent dans les arbres, le ciel à travers les nuages, l’effervescence d’une chute d’eau, le bouillonnement d’un volcan en éruption ou des bulles qui flirtent avec le regard d’un enfant. Certains de ces passages contemplatifs durent plus de 10 minutes avant de revenir au niveau dramatique de la famille américaine, alors que d’autres sont insérés ici et là pour appuyer les joies et les peines de ces cinq êtres humains.
Plusieurs cinéphiles détestent le genre (quelques personnes ont quitté la salle où je me trouvais) et d’autres acceptent la méthode et se laissent transporter par la puissance évocatrice de l’Arbre de la Vie. Non seulement Terrence Malick a-t-il un talent merveilleux pour filmer la vie à plusieurs niveaux, mais le réalisateur maîtrise également l’art de capter en images l’intériorité des humains avec une sensibilité inouïe. Les émotions qu’il réussit à saisir dans le regard et le non-verbal des trois enfants, dans la féroce autorité du père incarné par Brad Pitt et dans la douceur légère de la mère interprétée par Jessica Chastain font de Tree of Life un film qui nous bouleverse.
Fable philosophique sur le sens de la vie, sur la famille et sur les valeurs fondamentales de l’être humain, le cinquième film réalisé par Terrence Malick depuis 1973 est une œuvre qui profite ou qui subit les effets de ses exercices de style. En plus de nous plonger dans le quotidien d’une famille américaine de classe moyenne des années 50, The Tree of Life s’attarde à ce qu’il y a au-delà, à ce Dieu, cette lumière, cette puissance intangible et fragile, cette source de vie qui s’exprime dans tous les éléments de l’Homme et de la nature. Terrence Malick opte pour une contemplation très appuyée d'images sur le vent dans les arbres, le ciel à travers les nuages, l’effervescence d’une chute d’eau, le bouillonnement d’un volcan en éruption ou des bulles qui flirtent avec le regard d’un enfant. Certains de ces passages contemplatifs durent plus de 10 minutes avant de revenir au niveau dramatique de la famille américaine, alors que d’autres sont insérés ici et là pour appuyer les joies et les peines de ces cinq êtres humains.
Plusieurs cinéphiles détestent le genre (quelques personnes ont quitté la salle où je me trouvais) et d’autres acceptent la méthode et se laissent transporter par la puissance évocatrice de l’Arbre de la Vie. Non seulement Terrence Malick a-t-il un talent merveilleux pour filmer la vie à plusieurs niveaux, mais le réalisateur maîtrise également l’art de capter en images l’intériorité des humains avec une sensibilité inouïe. Les émotions qu’il réussit à saisir dans le regard et le non-verbal des trois enfants, dans la féroce autorité du père incarné par Brad Pitt et dans la douceur légère de la mère interprétée par Jessica Chastain font de Tree of Life un film qui nous bouleverse.
The Tree of Life n’étant pas une œuvre des plus verbeuse, c’est précisément dans le pouvoir cinématographique de Terrence Malick que réside sa charge émotive. Sa succession d’images de la nature risquent de faire penser à un documentaire du National Geographic (sans être nécessairement à la hauteur) et les courtes incursions poétiques impliquant Sean Penn ne font pas le poids face à l’histoire principale en terme de cohésion et d’évocation, mais le film de Terrence Malick a tout de même quelque chose d’infiniment beau et de rare dans le cinéma d’aujourd’hui : une âme.
Lent sans être lourd, exigeant, subtil et émouvant, The Tree of life fait partie de ces films qui donnent toute sa raison d’être au Septième art.
Par Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin
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