Il y a un an, Robert Lepage et le Cirque du Soleil ont donné naissance à TOTEM sur les Quais du Vieux-Port de Montréal. Environ 365 jours plus tard, après avoir ébloui près d’un million de spectateurs à travers le monde, TOTEM revient dans la métropole avec une version finement rodée d’un spectacle qui prouve une fois de plus la capacité du Cirque de nous impressionner et de faire battre notre cœur d’enfant à un rythme fou.
Qui dit Robert Lepage en spectacle dit généralement grandiloquence, projections, organisation scénique imposante, voire quelques fois étouffante. Lorsqu'il est question de TOTEM, le public arrive à sentir l’influence du leader d’Ex Machina dans l’utilisation fort habile des projections de divers aspects de la nature lui permettant de mettre en images un monde en évolution. Simples, jolies, justes, jamais clinquantes, ces images servent de fil conducteur à « l’histoire » du spectacle. Les rapports de l’homme avec la nature, l’évolution de l’espèce humaine, les relations entre les hommes et les femmes, voilà quelques-uns des éléments que l'on retrouve dans les transitions qui séparent les numéros principaux. Sans être une histoire avec une courbe dramatique bien définie, la trame narrative darwinienne de TOTEM sous-tend la majeure partie des numéros où les artistes s’amusent à dépasser les limites de leur espèce.
Il faut l'avouer, quelques-unes des transitions du spectacle sont un peu longuettes, mais l’inventivité des clowns modernes et l’extrême originalité des accessoires et des costumes permettent à TOTEM de garder notre intérêt vif jusqu'à la fin. Parmi les numéros les plus marquants, ceux qui émeuvent et qui nous émerveillent en trouvant le moyen de nous surprendre et de nous faire craindre le pire – sans jamais échouer – notons les 5 monocyclistes asiatiques qui se lancent des bols de thé sans relâche, le couple de patineurs à roulettes qui feraient pâlir d’envie bien des patineurs artistiques de grand talent avec leurs portés et leurs pirouettes, les sept perchistes russes où la jeunesse et l’expérience se côtoient pour nous laisser sans voix, ainsi que l’incontournable duo québécois de trapézistes formé par Rosalie Ducharme et Louis-David Simoneau, complices, rapides, ingénieux, fluides et dont les regards fougueux arrivent à nous fasciner autant que la qualité de leurs acrobaties.
Avec TOTEM, le Cirque du Soleil ne réinvente pas la roue, mais son association avec Robert Lepage réussit tout de même à nous faire applaudir 36 fois pendant le spectacle, tout en sachant encore très bien comment nous faire sentir comme si nous avions tous 4 ans à nouveau.
Qui dit Robert Lepage en spectacle dit généralement grandiloquence, projections, organisation scénique imposante, voire quelques fois étouffante. Lorsqu'il est question de TOTEM, le public arrive à sentir l’influence du leader d’Ex Machina dans l’utilisation fort habile des projections de divers aspects de la nature lui permettant de mettre en images un monde en évolution. Simples, jolies, justes, jamais clinquantes, ces images servent de fil conducteur à « l’histoire » du spectacle. Les rapports de l’homme avec la nature, l’évolution de l’espèce humaine, les relations entre les hommes et les femmes, voilà quelques-uns des éléments que l'on retrouve dans les transitions qui séparent les numéros principaux. Sans être une histoire avec une courbe dramatique bien définie, la trame narrative darwinienne de TOTEM sous-tend la majeure partie des numéros où les artistes s’amusent à dépasser les limites de leur espèce.
Il faut l'avouer, quelques-unes des transitions du spectacle sont un peu longuettes, mais l’inventivité des clowns modernes et l’extrême originalité des accessoires et des costumes permettent à TOTEM de garder notre intérêt vif jusqu'à la fin. Parmi les numéros les plus marquants, ceux qui émeuvent et qui nous émerveillent en trouvant le moyen de nous surprendre et de nous faire craindre le pire – sans jamais échouer – notons les 5 monocyclistes asiatiques qui se lancent des bols de thé sans relâche, le couple de patineurs à roulettes qui feraient pâlir d’envie bien des patineurs artistiques de grand talent avec leurs portés et leurs pirouettes, les sept perchistes russes où la jeunesse et l’expérience se côtoient pour nous laisser sans voix, ainsi que l’incontournable duo québécois de trapézistes formé par Rosalie Ducharme et Louis-David Simoneau, complices, rapides, ingénieux, fluides et dont les regards fougueux arrivent à nous fasciner autant que la qualité de leurs acrobaties.
Avec TOTEM, le Cirque du Soleil ne réinvente pas la roue, mais son association avec Robert Lepage réussit tout de même à nous faire applaudir 36 fois pendant le spectacle, tout en sachant encore très bien comment nous faire sentir comme si nous avions tous 4 ans à nouveau.
Par Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin
Quais du Vieux-Port – 15 juin au 31 juillet
Quais du Vieux-Port – 15 juin au 31 juillet
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