Il y avait longtemps qu’on n’avait pas vu Robert Lalonde tenir un rôle aussi important au théâtre. Dans « Match », une pièce écrite par Stephen Belber et mise en scène par Michel Poirier, le comédien se révèle comme la plus grande force du spectacle et permet aux spectateurs de se délecter d’une désinvolture qui fait bon à voir au Théâtre Jean Duceppe.
Jusqu’au 15 octobre prochain, les amateurs sont invités à pénétrer dans le magnifique appartement new-yorkais de Toby (Robert Lalonde), ex-danseur de ballet et actuel professeur émérite à la Julliard School. Un jour, l’homme reçoit la visite de Mike et Lisa (Alexandre Goyette et Marie-Chantal Perron), un couple qui s’intéresse supposément à l’histoire de la danse classique et aux mœurs débridées de ce groupuscule artistique de la fin des années 60. Rapidement, les spectateurs comprennent que l’homme et la femme enquêtent sur quelque chose de plus grave. Les versions s’entrechoquent, les mensonges fusent, la tension monte.
Bien que diluée par quelques accents tragico-baroques un brin irritants (de brefs passages musicaux et certains aspects du jeu de Goyette et de Perron), l’histoire de Stephen Belber réussit à tenir la route jusqu’au bout. Le décor dans lequel Match est installée possède exactement ce qu’il faut pour ajouter un soupçon de réel aux divers enjeux : murs de brique, piano, souvenirs de danse, vue imprenable sur Manhattan, on se croit dans la Grosse Pomme sans avoir besoin d’en faire plus.
Au début, le personnage d’Alexandre Goyette retient quelque chose en lui, il tourne en rond, il se gruge de l’intérieur. On sait très clairement ce qui motive son personnage, mais on a tout de même l’impression que l’acteur s’est lui-même coupé de ses émotions. Le sentiment se confirme d'ailleurs en le voyant revenir plus tard dans la pièce, beaucoup plus incarné, solide et sensible.
Force est d’admettre que la majeure partie du plaisir ressenti en assistant à Match revient à son acteur principal, Robert Lalonde. Vrai, toujours juste, foncièrement drôle, capable de laisser-aller et d'une belle humanité, l’acteur nous offre un personnage qui mène la pièce à fond de train, sans jamais tomber dans le surjeu ou dans l’esbroufe. La ligne est mince, mais elle n’est jamais dépassée.
Jusqu’au 15 octobre prochain, les amateurs sont invités à pénétrer dans le magnifique appartement new-yorkais de Toby (Robert Lalonde), ex-danseur de ballet et actuel professeur émérite à la Julliard School. Un jour, l’homme reçoit la visite de Mike et Lisa (Alexandre Goyette et Marie-Chantal Perron), un couple qui s’intéresse supposément à l’histoire de la danse classique et aux mœurs débridées de ce groupuscule artistique de la fin des années 60. Rapidement, les spectateurs comprennent que l’homme et la femme enquêtent sur quelque chose de plus grave. Les versions s’entrechoquent, les mensonges fusent, la tension monte.
Bien que diluée par quelques accents tragico-baroques un brin irritants (de brefs passages musicaux et certains aspects du jeu de Goyette et de Perron), l’histoire de Stephen Belber réussit à tenir la route jusqu’au bout. Le décor dans lequel Match est installée possède exactement ce qu’il faut pour ajouter un soupçon de réel aux divers enjeux : murs de brique, piano, souvenirs de danse, vue imprenable sur Manhattan, on se croit dans la Grosse Pomme sans avoir besoin d’en faire plus.
Au début, le personnage d’Alexandre Goyette retient quelque chose en lui, il tourne en rond, il se gruge de l’intérieur. On sait très clairement ce qui motive son personnage, mais on a tout de même l’impression que l’acteur s’est lui-même coupé de ses émotions. Le sentiment se confirme d'ailleurs en le voyant revenir plus tard dans la pièce, beaucoup plus incarné, solide et sensible.
Force est d’admettre que la majeure partie du plaisir ressenti en assistant à Match revient à son acteur principal, Robert Lalonde. Vrai, toujours juste, foncièrement drôle, capable de laisser-aller et d'une belle humanité, l’acteur nous offre un personnage qui mène la pièce à fond de train, sans jamais tomber dans le surjeu ou dans l’esbroufe. La ligne est mince, mais elle n’est jamais dépassée.
Avec Match, la saison du Théâtre Jean Duceppe commence de bien belle façon.
Par Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin
*Photo : François Brunelle
Par Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin
*Photo : François Brunelle
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