Je l'affirme haut et fort : le spectacle « Audible », présenté à l’Usine C par The 605 Collective, est à couper le souffle ! En plus de pousser l’art de la danse dans plusieurs directions totalement inattendues, Audible est le spectacle idéal pour tomber en amour avec la danse.
Cette jeune compagnie de Vancouver qui danse à Montréal jusqu’au 23 avril n’a eu besoin que de cinq petites minutes avant que je m’avance sur le bout de mon siège, la bouche ouverte, incapable de la refermer tant ce qu’on m’offrait était original, fascinant et séduisant.
Audible, c’est cinq interprètes (Shay Kuebler, Josh Martin, Scott Augustine, Lisa Gelley, Maiko Miyauchi) qui passent de la danse contemporaine au hip-hop, en faisant un détour par le jazz moderne, la capoeira et le karaté. À la seconde où chacun des danseurs se lance corps et âmes sur la scène (lire ici : ils se garrochent sur le plancher), on comprend qu’ils ne donneront pas dans la dentelle.
Audible, c’est également le processus créatif à partir duquel les créateurs-danseurs ont voulu exprimer à quel point notre hyper-communication est devenue aussi sportive et extrême que n’importe quel sport de contact. Loin de tomber dans les clichés ou dans la facilité, les cinq artistes y vont de clins d’œil, de passages, de boucles de répétitions jamais lassantes et de séries de tableaux extrêmement rythmées qui se déploient à travers nos manies et nos différentes façons d’entrer en relation avec le monde. On s’imite, on joue aux indépendants, on se suit, on se confronte, on se voit sans se toucher, on se touche sans se rencontrer, on avance et on recule, on perd l’équilibre, on se relève et on reprend.
Les cinq types de « danse » se marient sans qu’on ne s’en rende compte, comme si elles avaient toujours existé pour être ainsi mélangées. En passant 75 minutes merveilleuses avec The 605 Collective, les spectateurs assistent à une utilisation du sol incomparable, à un semblant de tango nouveau genre, à une équipe de football dont les mouvements sont magnifiquement chorégraphiés, en plus d’une succession de jeux entre les styles et les personnalités de chacun.
Seul bémol de la production : les deux interprètes féminines sont visiblement moins impliquées et moins intenses que leurs trois collègues masculins, mais leur travail de groupe les excuse rapidement.
Audible est définitivement un coups de cœur du printemps.
Usine C – 19 au 23 avril
Cette jeune compagnie de Vancouver qui danse à Montréal jusqu’au 23 avril n’a eu besoin que de cinq petites minutes avant que je m’avance sur le bout de mon siège, la bouche ouverte, incapable de la refermer tant ce qu’on m’offrait était original, fascinant et séduisant.
Audible, c’est cinq interprètes (Shay Kuebler, Josh Martin, Scott Augustine, Lisa Gelley, Maiko Miyauchi) qui passent de la danse contemporaine au hip-hop, en faisant un détour par le jazz moderne, la capoeira et le karaté. À la seconde où chacun des danseurs se lance corps et âmes sur la scène (lire ici : ils se garrochent sur le plancher), on comprend qu’ils ne donneront pas dans la dentelle.
Audible, c’est également le processus créatif à partir duquel les créateurs-danseurs ont voulu exprimer à quel point notre hyper-communication est devenue aussi sportive et extrême que n’importe quel sport de contact. Loin de tomber dans les clichés ou dans la facilité, les cinq artistes y vont de clins d’œil, de passages, de boucles de répétitions jamais lassantes et de séries de tableaux extrêmement rythmées qui se déploient à travers nos manies et nos différentes façons d’entrer en relation avec le monde. On s’imite, on joue aux indépendants, on se suit, on se confronte, on se voit sans se toucher, on se touche sans se rencontrer, on avance et on recule, on perd l’équilibre, on se relève et on reprend.
Les cinq types de « danse » se marient sans qu’on ne s’en rende compte, comme si elles avaient toujours existé pour être ainsi mélangées. En passant 75 minutes merveilleuses avec The 605 Collective, les spectateurs assistent à une utilisation du sol incomparable, à un semblant de tango nouveau genre, à une équipe de football dont les mouvements sont magnifiquement chorégraphiés, en plus d’une succession de jeux entre les styles et les personnalités de chacun.
Seul bémol de la production : les deux interprètes féminines sont visiblement moins impliquées et moins intenses que leurs trois collègues masculins, mais leur travail de groupe les excuse rapidement.
Audible est définitivement un coups de cœur du printemps.
Usine C – 19 au 23 avril
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