Pour une deuxième année consécutive, Pierrette Robitaille s’offre la scène du Théâtre Jean Duceppe à elle toute seule. Cette année, la pimpante actrice s'approprie le solo de Shirley Valentine en y mettant toute la fougue, l’humour, le sens du rythme et le talent dramatique qu’on lui connaît. Après une soirée passée avec elle, impossible de quitter le théâtre sans avoir un sourire de collé au visage.
Depuis mercredi dernier, Pierrette Robitaille est seule sur scène comme son personnage est seul dans la vie. Bien que mariée et mère de deux enfants, Shirley Valentine ne peut faire autrement que de constater à quel point sa nature profonde est en marge de la norme. Shirley rêve d’une routine brisée, d’aspirations concrétisées et de rêves qui diffèrent complètement de ce que la société a prévu pour elle. En faisant la discussion à son « mur » et au public, Shirley raconte certains aspects de sa vie comme si de rien n’était : ses tristesses, ses déceptions, ses petites joies. Les tâches ménagères (cuisine, vaisselle, ménage) qui l’occupent pendant la première partie du spectacle permettent d’ailleurs à Pierrette Robitaille de ne jamais s’enliser et de faire preuve d’un naturel indéniable.
Au premier coup d’oeil, on sent Pierrette Robitaille solide, énergique, entièrement dévouée à la cause de cette femme de tête, et déterminée à nous faire voyager avec elle pendant près de 2h30. Bien que son personnage en ait vraiment très, très long à dire, la personnalité que lui donne l’actrice donne le ton parfait au texte écrit par Willy Russel et traduit par Michel Dumont. Shirley est lucide sans être amère, rêveuse sans être naïve, simple sans être simpliste. Il est carrément impossible de ne pas aimer Shirley Valentine, de ne pas l’écouter nous raconter sa grande et belle histoire de petits riens, et de ne pas rire de ses éclats d’humour.
Après nous avoir entretenus de la lourdeur de son mari, du poids des années et de la personnalité rebelle que plusieurs ont voulu brimer à travers le temps (elle la première), Shirley Valentine accepte l’invitation d’une amie qui lui offre un billet vers la Grèce. Les hésitations sont aussi nombreuses que les remises en questions, mais voilà que la vie oblige Shirley à s’écouter. Elle décolle vers le pays de l'Acropole.
Une fois arrivée à destination, le rideau s’ouvre littéralement sur un décor de carte postale grecque. Pierrette Robitaille irradie pendant que Shirley continue de tergiverser, d’évoluer, d’être confrontée et d’apprendre à s’écouter.
Même si la grande majorité des thèmes abordés dans la pièce de Shirley Valentine s’approchent dangereusement de la prémisse de nombreux ouvrages de croissance personnelle, le voyage auquel nous convie Pierrette Robitaille est constamment ponctué de surprises, de détours et d’originalité.
Shirley Valentine, c’est simple, c’est beau, et ça goûte bon.
Depuis mercredi dernier, Pierrette Robitaille est seule sur scène comme son personnage est seul dans la vie. Bien que mariée et mère de deux enfants, Shirley Valentine ne peut faire autrement que de constater à quel point sa nature profonde est en marge de la norme. Shirley rêve d’une routine brisée, d’aspirations concrétisées et de rêves qui diffèrent complètement de ce que la société a prévu pour elle. En faisant la discussion à son « mur » et au public, Shirley raconte certains aspects de sa vie comme si de rien n’était : ses tristesses, ses déceptions, ses petites joies. Les tâches ménagères (cuisine, vaisselle, ménage) qui l’occupent pendant la première partie du spectacle permettent d’ailleurs à Pierrette Robitaille de ne jamais s’enliser et de faire preuve d’un naturel indéniable.
Au premier coup d’oeil, on sent Pierrette Robitaille solide, énergique, entièrement dévouée à la cause de cette femme de tête, et déterminée à nous faire voyager avec elle pendant près de 2h30. Bien que son personnage en ait vraiment très, très long à dire, la personnalité que lui donne l’actrice donne le ton parfait au texte écrit par Willy Russel et traduit par Michel Dumont. Shirley est lucide sans être amère, rêveuse sans être naïve, simple sans être simpliste. Il est carrément impossible de ne pas aimer Shirley Valentine, de ne pas l’écouter nous raconter sa grande et belle histoire de petits riens, et de ne pas rire de ses éclats d’humour.
Après nous avoir entretenus de la lourdeur de son mari, du poids des années et de la personnalité rebelle que plusieurs ont voulu brimer à travers le temps (elle la première), Shirley Valentine accepte l’invitation d’une amie qui lui offre un billet vers la Grèce. Les hésitations sont aussi nombreuses que les remises en questions, mais voilà que la vie oblige Shirley à s’écouter. Elle décolle vers le pays de l'Acropole.
Une fois arrivée à destination, le rideau s’ouvre littéralement sur un décor de carte postale grecque. Pierrette Robitaille irradie pendant que Shirley continue de tergiverser, d’évoluer, d’être confrontée et d’apprendre à s’écouter.
Même si la grande majorité des thèmes abordés dans la pièce de Shirley Valentine s’approchent dangereusement de la prémisse de nombreux ouvrages de croissance personnelle, le voyage auquel nous convie Pierrette Robitaille est constamment ponctué de surprises, de détours et d’originalité.
Shirley Valentine, c’est simple, c’est beau, et ça goûte bon.
Par Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin
Théâtre Jean Duceppe – 6 avril au 14 mai 2011
Théâtre Jean Duceppe – 6 avril au 14 mai 2011
Ah oui Quelle performance, Nous avons ri, réfléchi, Pierrette est extraordinaire. La mise en scène est pensé, vrai,
RépondreSupprimerJe souhaite à tout le monde (même ceux qui ne sont pas des fan de théatre) de voir cette pièce BRAVO PIERRETTE ET THÉATRE JEAN DUCEPPE DE NOUS GATER DE LA SORTE.