Avouez que cela avait tout pour vous laisser perplexe : une comédie musicale made in Montreal dont l’histoire tourne autour d’un restaurant reconnu pour son smoked-meat. Malgré les réserves que j'avais au départ, la magie a fini par opérer et je suis sorti du Théâtre du Centaur avec le sourire aux lèvres et l'envie suprême de donner un gros french à la métropole, après être allé faire la file pour manger chez Schwartz's.
L’histoire de Schwartz’s The Musical est profondément simple : le célèbre restaurant de la rue St-Laurent nous est raconté lorsqu’une jeune femme ambitieuse originaire de Toronto essaie de convaincre la propriétaire actuelle de lui vendre son commerce. En essayant de mettre la main sur le secret qui a fait la renommée du fameux deli depuis des décennies, la jeune femme en profite pour découvrir la signification des mots authenticité et intégrité.
Force est d’admettre que l’histoire de cette comédie musicale entièrement montréalaise n’a rien pour nous surprendre, mais là n’est pas le but de l’opération. Avec Schwartz’s The Musical, on a l’impression d’assister à la version théâtrale du confort food que nous sert le restaurant depuis 1928. Tous les aspects de cet univers bon enfant ont des allures sympathiques, souriantes, drôles, rythmées et follement divertissantes. On s’éloigne d'ailleurs des comédies musicales classiques en empruntant des airs au folk, au rock, au pop et à la musique des années 60.
À l'image du restaurant Schwartz’s, ce sont les imperfections du spectacle qui le rendent si attachant. La première partie est supérieure à la deuxième, quelques notes sonnent faux, certains acteurs-chanteurs excellent plus que d’autres, les chorégraphies sont franchement quétaines, mais il faut assister à la comédie musicale pour réaliser à quel point on se fout de tous ces détails. Le spectacle est fait avec tellement de vérité et de plaisir que les spectateurs ne peuvent faire autrement que de passer une excellence soirée.
Avec Schwartz’s The Musical, on rit de tout le monde : des riches, des pauvres, des francophones, des anglophones, des juifs, de Montréal, de Toronto. On retombe en amour avec les antithèses, les incohérences et les imperfections qui font de Montréal une ville au charme qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.
À vrai dire, si Montréal avait un public assez grand pour se permettre de présenter le spectacle à l’année ou pendant l’été, Schwartz's The Musical pourrait devenir l'un des moyens les plus divertissants de faire découvrir la métropole aux touristes. On jase.
L’histoire de Schwartz’s The Musical est profondément simple : le célèbre restaurant de la rue St-Laurent nous est raconté lorsqu’une jeune femme ambitieuse originaire de Toronto essaie de convaincre la propriétaire actuelle de lui vendre son commerce. En essayant de mettre la main sur le secret qui a fait la renommée du fameux deli depuis des décennies, la jeune femme en profite pour découvrir la signification des mots authenticité et intégrité.
Force est d’admettre que l’histoire de cette comédie musicale entièrement montréalaise n’a rien pour nous surprendre, mais là n’est pas le but de l’opération. Avec Schwartz’s The Musical, on a l’impression d’assister à la version théâtrale du confort food que nous sert le restaurant depuis 1928. Tous les aspects de cet univers bon enfant ont des allures sympathiques, souriantes, drôles, rythmées et follement divertissantes. On s’éloigne d'ailleurs des comédies musicales classiques en empruntant des airs au folk, au rock, au pop et à la musique des années 60.
À l'image du restaurant Schwartz’s, ce sont les imperfections du spectacle qui le rendent si attachant. La première partie est supérieure à la deuxième, quelques notes sonnent faux, certains acteurs-chanteurs excellent plus que d’autres, les chorégraphies sont franchement quétaines, mais il faut assister à la comédie musicale pour réaliser à quel point on se fout de tous ces détails. Le spectacle est fait avec tellement de vérité et de plaisir que les spectateurs ne peuvent faire autrement que de passer une excellence soirée.
Avec Schwartz’s The Musical, on rit de tout le monde : des riches, des pauvres, des francophones, des anglophones, des juifs, de Montréal, de Toronto. On retombe en amour avec les antithèses, les incohérences et les imperfections qui font de Montréal une ville au charme qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.
À vrai dire, si Montréal avait un public assez grand pour se permettre de présenter le spectacle à l’année ou pendant l’été, Schwartz's The Musical pourrait devenir l'un des moyens les plus divertissants de faire découvrir la métropole aux touristes. On jase.
Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin
Schwartz’s The Musical – 29 mars au 24 avril
Théâtre Centaur
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