La bande-annonce du film Extremely Loud & Incredebly Close avait suffi pour me convaincre de voir le nouveau projet de Stephen Daldry, réalisateur ô combien talentueux des films The Hours, The Reader et Billy Elliot. Aujourd'hui, j'affirme sans hésiter que Extremely Loud & Incredebly Close est l’une des plus belles histoires qu’on m’ait racontées depuis des années.
Tout droit sorti de l’imaginaire de l’écrivain Jonathan Safran Foer et du scénariste Eric Roth, Oskar Schell est un enfant atypique : clairement plus intelligent que la moyenne, doté d’une curiosité sans bornes, faisant les frais d’une très longue liste de peurs (sociales et autres), l’enfant de 9 ans développe une passion pour les énigmes, la recherche et l’aventure. Le 11 septembre 2011, le papa d’Oskar fait partie des milliers de victimes du World Trade Center. Ce jour-là, sa vie bascule.
Oskar perd son complice, son héros. Lorsqu'il tombe sur une clé ayant appartenu à son père et dont il ignore l’utilité, le garçon entreprend de retrouver ce qu'elle peut ouvrir. Aidé d’un vieil homme qui a fait le choix de ne plus parler de sa vie, Oskar fait le tour de New York afin de mener à bout une quête qui lui permet de garder un lien avec son père.
Non seulement Thomas Horn (Oskar) est-il un enfant acteur supérieur à la moyenne, mais il pourrait carrément donner des leçons de jeu à plusieurs acteurs adultes bien établis. Profitant d’une intelligence émotive indubitable et de l’authenticité de sa jeunesse, Thomas Horn réussit à nous attacher à son personnage avec un seul regard. Épaulé par Sandra Bullock, Tom Hanks et Max Von Sydow, tous très touchants, le jeune acteur insuffle une vitalité au film du début à la fin.
Grâce aux plans de caméra et au montage rythmés, Extremely Loud & Incredebly Close nous tient en haleine tout au long de cette histoire exceptionnelle, alors que la musique nous plonge dans l’urgence quasi maniaque du petit garçon. La trame narrative principale du film Stephen Daldry ne tourne pas autour du 11 septembre, mais l'histoire se permet tout de même d’aborder la question des dommages collatéraux des attentats terroristes : l’incompréhension du garçon face à ce qui lui arrive, cette mort qui ne fait aucun sens, les messages laissés sur le répondeur, la dernière discussion avant la fin, les images du WTC qui s’écroulent. Une série de moments de grandes émotions heureusement dénués de sensationnalisme.
Tout droit sorti de l’imaginaire de l’écrivain Jonathan Safran Foer et du scénariste Eric Roth, Oskar Schell est un enfant atypique : clairement plus intelligent que la moyenne, doté d’une curiosité sans bornes, faisant les frais d’une très longue liste de peurs (sociales et autres), l’enfant de 9 ans développe une passion pour les énigmes, la recherche et l’aventure. Le 11 septembre 2011, le papa d’Oskar fait partie des milliers de victimes du World Trade Center. Ce jour-là, sa vie bascule.
Oskar perd son complice, son héros. Lorsqu'il tombe sur une clé ayant appartenu à son père et dont il ignore l’utilité, le garçon entreprend de retrouver ce qu'elle peut ouvrir. Aidé d’un vieil homme qui a fait le choix de ne plus parler de sa vie, Oskar fait le tour de New York afin de mener à bout une quête qui lui permet de garder un lien avec son père.
Non seulement Thomas Horn (Oskar) est-il un enfant acteur supérieur à la moyenne, mais il pourrait carrément donner des leçons de jeu à plusieurs acteurs adultes bien établis. Profitant d’une intelligence émotive indubitable et de l’authenticité de sa jeunesse, Thomas Horn réussit à nous attacher à son personnage avec un seul regard. Épaulé par Sandra Bullock, Tom Hanks et Max Von Sydow, tous très touchants, le jeune acteur insuffle une vitalité au film du début à la fin.
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Bien entendu, certains vont critiquer l'aspect larmoyant du film de Stephen Daldry, mais sachez que les 130 minutes d’Extremely Loud & Incredebly Close débordent d’éclats de rire, d’espoir et de beauté. Plusieurs d’entre vous quitteront le cinéma les yeux bouffis, les joues mouillées et le cœur en miettes, mais c'est un bien petit prix à payer pour avoir droit à une aussi grande histoire.
Par Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin
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