Succès gargantuesque de la dernière saison au Théâtre d’Aujourd’hui et au Centre culturel de Joliette, la production musicale des Belles-Sœurs est un de ces rares spectacles dont vous sortez avec la conviction d’avoir assisté à un chef-d’œuvre.
Incontournable référence artistique et historique des 43 dernières années, le spectacle des Belles Sœurs est devenu un phénomène des plus actuel grâce à l’adaptation musicale réalisée par le metteur en scène René Richard Cyr et le compositeur Daniel Bélanger.
Musique folk entraînante et émouvante qui rejoint inévitablement nos racines ; parfaite démonstration que les mots de Michel Tremblay peuvent être déposés sur une partition musicale sans en dénaturer la nature et l’identité ; décors à la fois simples et grandiloquents qui recréent à merveille le Québec d’autrefois ; un groupe de 15 actrices aux voix renversantes ; une mise en scène fluide et efficace qui donne sa juste part aux rires, aux émotions et aux moments marquants de chacun des personnages : avouons-le, ces quelques éléments suffisent pour donner envie à quiconque de crier au génie. Pourtant, il y a plus encore…
Marie-Thérèse Fortin incarne une Germain Lauzon avec un aplomb et un enthousiasme digne des plus grandes femmes de cette époque. Guylaine Tremblay démontre l’étendue infinie de son talent en jouant une femme fière, vulnérable et digne de nos plus grands élans de compassion. Kathleen Fortin, qui avait ébranlé des milliers de spectateurs par sa force et son côté rêche en prêtant ses traits à Madame Thénardier dans les Misérables, utilise aujourd’hui la même voix superbement maîtrisée pour interpréter une jeune demoiselle romantique et naïve, dont le manque d’assurance est perceptible jusque dans le mouvement de ses cordes vocales. De son côté, Maude Guérin met à sa main un autre personnage puissant de la dramaturgie québécoise en faisant usage d’un bagage émotif dont elle semble avoir la parfaite maîtrise.
Les chansons des Belles-Sœurs sont merveilleusement déchirantes, agréablement divertissantes, et toujours surprenantes. Elles vous font réfléchir sur le Québec, sur le couple, sur la place de la femme et sur la définition du bonheur.
Qu'on se le dise, l’adaptation musicale des Belles-Sœurs est là pour rester, pour voyager partout au Québec, pour tenter son coup de l’autre côté de l’Atlantique, pour essayer de durer pendant des années, et pour continuer de marquer l’histoire de notre identité avec talent et humilité.
Incontournable référence artistique et historique des 43 dernières années, le spectacle des Belles Sœurs est devenu un phénomène des plus actuel grâce à l’adaptation musicale réalisée par le metteur en scène René Richard Cyr et le compositeur Daniel Bélanger.
Musique folk entraînante et émouvante qui rejoint inévitablement nos racines ; parfaite démonstration que les mots de Michel Tremblay peuvent être déposés sur une partition musicale sans en dénaturer la nature et l’identité ; décors à la fois simples et grandiloquents qui recréent à merveille le Québec d’autrefois ; un groupe de 15 actrices aux voix renversantes ; une mise en scène fluide et efficace qui donne sa juste part aux rires, aux émotions et aux moments marquants de chacun des personnages : avouons-le, ces quelques éléments suffisent pour donner envie à quiconque de crier au génie. Pourtant, il y a plus encore…
Marie-Thérèse Fortin incarne une Germain Lauzon avec un aplomb et un enthousiasme digne des plus grandes femmes de cette époque. Guylaine Tremblay démontre l’étendue infinie de son talent en jouant une femme fière, vulnérable et digne de nos plus grands élans de compassion. Kathleen Fortin, qui avait ébranlé des milliers de spectateurs par sa force et son côté rêche en prêtant ses traits à Madame Thénardier dans les Misérables, utilise aujourd’hui la même voix superbement maîtrisée pour interpréter une jeune demoiselle romantique et naïve, dont le manque d’assurance est perceptible jusque dans le mouvement de ses cordes vocales. De son côté, Maude Guérin met à sa main un autre personnage puissant de la dramaturgie québécoise en faisant usage d’un bagage émotif dont elle semble avoir la parfaite maîtrise.
Les chansons des Belles-Sœurs sont merveilleusement déchirantes, agréablement divertissantes, et toujours surprenantes. Elles vous font réfléchir sur le Québec, sur le couple, sur la place de la femme et sur la définition du bonheur.
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Samuel Larochelle, dit le Sage Gamin
Monument-National de Montréal : 17 mars au 2 avril 2011
Tournée à travers le Québec - les détails via http://www.belles-soeurs.ca/tournee.php
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Archives Danse :
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ELLING : Quand Télé-Pirate et Vrak-tv font du théâtre chez Jean Duceppe
IN EXTREMIS : Karine Vanasse essaie de sauver In Extremis d'un échec lamentable
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